Seul mais pas déséspéré [libre]

Nombre de messages : 15 Age : 35 Date d'inscription : 12/08/2007

Depuis que ma mére m'avais jeter dehors, je déambulais dans les rue. Je ne cherchais pas a rentrer dans ce qui était auparavant la maison ou j'habitais. En faite je m'en sortais bien dans la rue ! Quand on prends en compte le moyens de ce nourir, de ce faire du fric mais aussi de voir la vie autrement. Si je regarde autour de moi, je ne vois rien ou si, des poubelles. La vie dehors n'étais pas facile et j'en voulais a ma mére pour sa mais aprés tout, quelque part, je l'avais chercher ! Il faisait nuit depuis un bon moment, il faisait froid et je n'étais que trés peux convers. Je claquer des dents, impossible de dormir alors je déambuler dans les rue plus sombre et effrayante les une que les autres. La petite vie parfaite des Van de Kamp avait belle et bien exploser en des milliard de miettes. Défois, j'en veux a mon pére d'étre partit en m'abandonnant a ma mére. Mais quand on regarde d'un autre point de vu tout reste superficiel. Le regard fixait sur le ciel, je scruptais les étoiles attendant un petit rien qui me ferais changer de vie.

Il est tard et la nuit est tombée déjà depuis un bon bout de temps. Ne sachant quoi faire, et rongée par le remord qui m'anime depuis un certain temps, je décide de sortir seule, dans les rues afin de me changer les idées. Ca n'est pas la première fois que je sors seule et tard, alors qu'il fait froid.
Après tout ce qui s'est passé récemment (la prise d'ôtage, l'hôpital psychiatrique, la mort de Rex, les alcooliques anonymes et l'abandon de mon propre fils), j'ai envie de respirer l'air frais de la nature si rare depuis quelques temps.
Mes pensées perdues dans le vague, je déambule dans les rues, sans vraiment savoir où je vais. J'ai juste envie de marcher. J'ai besoin de marcher. Daniele est sortie avec des amies à elle de toute façon, alors tant qu'à faire, mieux vaut ne pas rester seule à la maison, où la tentation de boire un dernier verre serait trop grande malgré ces semaines passées à parler de ma vie et mes envies aux alccoliques anonymes.

Ce soir là, la nuit est noire, et seule quelques étoiles viennent illuminer ma vie si sombre et sans aucune valeure depuis quelques temps. Je me demande même comment je fais pour rester en vie, si forte. Si forte, si l'on veut. Même si quelque part, je comprends le geste de mona mie Mary-Alice qui a mis fin à sa vie quelques années auparavant, jamais je ne ferai un tel geste malgré mon désespoir grandissant de jour en jour. En fait, le suicide est définitvement interdit par ma religion. Je suis une croyante pratiquante. Jamais je ne ferai donc un tel geste, que Dieu m'en soit témoin.
Enfin bref. Je arre donc dans les rues, sans but. a moins que mon inconscience me pousse à sortir les soirs à la recherche de ce fils perdu et pourtant tant aimé malgré toutes ses bétises ? Qui sait ?

Perdue dans mes pensées, il me semble que les rues sont toutes les mêmes, et que le monde est si dérisoir. Quand tout à coup, j'aperçois un jeune homme, immobile. Que fait-il ? Peut-être qu'il a un problème ? Il semble ne pas bouger d'un seul poil. Et puis de loin, il me fait penser à mon fils. Il a la même allure, la même taille. Non, impossible, ça ne peut pas être Andrew. A moins que...
Le coeur battant à 100 à l'heure, je marche rapidement, un sourire aux coins des lèvres que je tente de refouler. Non. il ne faut pas que je me fasse de faux espoirs tout de même. Mais quand même, si seulement...
Marchant rapidement, je hausse la voix :

"Andrew ?!"

J'attends la réaction du jeune homme. Dieu, faites que ce jeune homme soit mon fils. S'il-vous-plaît.

Nombre de messages : 15 Age : 35 Date d'inscription : 12/08/2007

Une voiture s'arréte a coté de moi un homme ouvre la fenêtre et commence a me parler. Je suis perdu dans mes pensées je n'écoute pas totalement se qu'il veut pourtant je m'en doute. Depuis que ma chére mere avait décider que je n'avais plus d'atret pour elle, je gagnais des sous a ma maniere et cette homme dans cette voiture de luxe et un de mes habituer.

Ils sont toujours un grand sourire, les yeux qui se balade sur mon corps mais aussi cette voix si chaude. Je lui souris a mon tour mais mon visage devint blem quand une voix qui ne m'ai pas inconnue prononce mon prénom.

Que faisait elle dehors a cette heure si dans les rues aussi froide et ignorant peut étre le danger que cela pouvait entraver pour chacun d'entre nous. Je tourne la tête, je la vois, marchait d'un pas rapide vers moi. Je tourne la tête vers la voiture qui avait dailleurs déjà quitter les lieux je sourpire et je poursuit mon chemin.

Je n'ai rien a lui dire. J'ai oublié ce qu'était qu'éprouver du remord, d'éprouver du chagrin, de la honte, de la peine. Quand on est dans la rue c'est chacun pour sois et tout le monde vivra mieux. Ce que je me demande pourtant c'est le pourquoi de sa présence ici. Mais je ne m'arréterais pas ce serait trop dur de faire face a la réalité. Une réalité qui est tout autre que celle que j'imaginais. Je n'avais pas envie de retomber dans les mains d'une femme comme ma mére. Parfaite a l'extérieur et impure a l'intérieur. Ce qu'elle pouvait pensée de moi, je l'avais persus lors de mon abandon. Je crois que ce choix lui a permis de faire une nouvelle vie.

Lorsque j'avance, je ne regarde pas le sol ou autre. e ne cesse de fixer ce jeune homme du regard. C'est lui. C'est Andrew, j'en suis sûre, je le sais. Mon soeur bat de plus en plus vite, et je suis sur le point de pleurer, mais je me retiens, comme d'habitude.

"Andrew ?!"

Je répète une fois de plus puisqu'il ne m'a pas répondu la première fois. J'espère au fond de moi que c'est parce qu'il ne m'a pas entendu. Mais il ne me répond pas, une fois de plus. Impossible qu'il ne m'ait pas entendu. Il m'en veut, et je le comprends. S'il m'en veut autant que ce que je m'en veux, ce doit être terrible ! Je me demande encore ce qu'il m'a pris de le laisser comme ça, seul, alors qu'il est encore si jeune. C'est encore mon bébé à moi. MON enfant !
Je marche toujours, sans jamais m'arrêter, puis une voiture s'arrête aux côté de mon fils. Andrew semble le connaître, étrange. Une voiture de luxe ?! Mais que... non, impossible. Je n'ose même pas penser à de telles choses, et pourtant... Non !
Je me mets à courire, chassant ces idées de mon esprit.

"ANDREW !"

Je crie. Cette fois-ci, étrangement, je me fiche de savoir s'il y a quelqun autour qui me regarde. Mon fils est devant moi, il faut que je le récupère. Cet objectif est plus fort que tous les principes que je me suis fixés jusqu'ici. Il faut que je le rattrape. Si je ne le ramène pas avec moi aujourd'hui, je m'en voudrais toute ma vie !

"ANDREW ! ATTENDS !"

Je répète alors, en espérant qu'il va s'arrêter.

Nombre de messages : 15 Age : 35 Date d'inscription : 12/08/2007

Elle se met a courire, j'attends ses pas je l'entend m'appellé pourtant je continue a marcher. Aucun regret, aucun sentiment. Mon coeur bat pourtant de plus en plus fort. Pouruqoi fallait il qu'elle tombe sur moi. Je regarde le sol et rentre dans une petite ruelle que je connais bien pour m'y étre réfugier plusieur fois. Je l'entends toujours courir. Quand elle me demande d'attendre les battements de mon coeur s'accentu. Je ne sais pas quoi faire je commence a ressacer les souvenir mais je n'ai aucune envie de revivre la plus grande partit de ma vie. Je m'arréte, faire face a la réalité. Je ferme les yeux quelque instant et me prépare a l'affronter. Le souffle court, je regarde en direction de se qui devait étre ma génétrice. Un regard froit dénué de sentiment du moins je l'éspérais ! Une fois en face de moi je prenonce quatres mots d'un ton assez distant.

" Que me veux tu ? "

Ce n'est pas fini j'ai tellement de chose a lui dire tout se que j'ai sur le coeur et je l'aurais fais mais quelque chose m'en empéche cependant la pitier ne vint pas a moi.

" Aurais tu des remords ? "

La regardait dans les yeux ne servirais à rien. Je lui tourne le dos décider a ne cédé a rien.

Au fur et à mesure que je cours, mon coeur s'accélère, comme si les grands pas que je fais jouent un rôle sur mon coeur.
Si seulement il s'arrêtait. J'ai envie de répéter son prénom. Je l'aime tant malgré les apparences !
Mais alors que j'ouvre la bouche, aucun son ne sort. Ma gogre est bien trop serré par l'émotion que je resens en ce moment pour pouvoir laisser échapper ne serait-ce qu'un son.
Je continue dans ma lancée. Mon fils s'arrête ! Certes, il ne se retourne pas. Mais c'est un bon début.
Puis il se retounre. Je manque de m'évanouir tellement l'émotion est telle. Contrairement à ma volonté, je ne peux retenir les larmes qui se mettent alors à couler sur mes joues. C'ets mon fils. Mon fils est en face de moi malgré ce que je lui ai fait subir. Si Rex savait ça, il serait furieux. Quelle honte ! J'ai honte de moi s'il seulement il le savait ! Mais je ne peux lui dire. Je commence alors à avancer d'un pas. J'ai envi de le serrer dans mes bras, mais à peine ai-je mis mon pied droit en avant qu'Andrew parle. Il me parle ! Je n'en crois pas mes oreilles. Ca fait si longtemps que je n'ai pas entendu sa voix.
Il me demande ce que je veux. Ces mots me résonnent dans la tête. ce que je veux ? Je veux le serrer dans mes bras, je veux le ramener à Wisteria Lane, à la maison, je veux qu'il s'y sente bien, je veux lui montrer combien je l'aime, je veux... Je veux tant de choses ! Mais comment le lui dire ? Moi qui n'ai jamais su montrer mes vrais sentiments ? Comment le lui faire comprendre ? Pourra-t-il me comprendre un jour au moins ?
J'ouvre alors la bouche, en espérant que l'instinct agisse pour moi. En espérant tout simplement sortir ne serait-ce qu'un mot pour montrer à mon fils que je suis là désormais. Je voudrais m'excuser. Mais rien ne sort. Comment cela se fait-il ? Je ne comprends même pas moi-même ce qu'il m'arrive.
Puis mon fils continue de parler. Des remords. Des remords ?! Comment ose-t-il me demander une telle chose dans un tel moment ? Ca n'est pas grave. Il m'en faut plus pour me déstabiliser désormais. Et puis je l'ai sûrement beaucoup cherché, malgré le caractère insupportable qu'avait eu mon fils un certain temps.
Mais maintenant, je sais que j'aime mon fils pour ce qu'il est : avec ces qualités, et ses défauts malgré ce que l'on pourrait penser.

Le fait qu'il ait parlé à nouveau m'incite à répondre. En effet, je n'ai pas répondu à sa première question, et pourtant, il a reparlé. Serait-ce une façon inconsciente ou consciente de m'inciter à lui parler ?
Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, il faut que j'assure. Je dois répondre.
Toujours quelques larmes qui coulent sur mes joues, j'essaye de me reprendre. J'arrange ma jupe, puis mes cheveux, et en me forçant à sourire, j'avance un peu plus près.

"Je suis tellement désolée Andrew".

Réussis-je alors à dire finalement, la gorge serrée pour ne pas pleurer encore plus.

"Je t'aime Andrew Van De Kamp. Tu es le seul fils que j'ai jamais eu, et je t'aime plus que tout. Reviens à la maison, s'il-te-plaît."

Je le regarde, souriante, en espérant ne pas recevoir de réponses négatives.