Chambre ~ Spyd ~

~ Arrivé ~

___Habituellement, je ne reste pas longtemps. Cette fois ci, ce seras une maison de riche. Ils ont décidés de déménager en même temps que moi, se qui veux dire qu’ils se sont acheté une nouvelle baraque avec une chambre de plus pour moi. Comme si j’avais l’intention de rester. N’importe quoi. Peut-être on t-il cru que ça me toucherais d’avoir une chambre à moi. Rien à foutre. D’ailleurs, c’est la première fois que je rencontre mes nouveaux parents, genre chic type sortie du magasin à un dollars. Vous savez se genre de babiole qui attire l’attention mais qu’une fois acheter se casse. Ils ouvrent grands leurs bras en me souhaitant un beau « Bienvenu chez toi » ! Comme si ça les rendais plus accueillant. Il y a bien trois ans que je ne connais plus le véritable sens du mot chez sois.

La chose qui est immanquable ici s’est les voisins. Je l’ai vois déjà ouvrir les rideaux pour voir leur nouveau arrivant et d’ici j’entends déjà les « tu crois que c’est une fille ou un garçon ? », « Une fille bien sur ». Je vais bientôt être le potin du quartier, génial. Je peux voir d’ici les regards pas nette des plus vieux ou encore celui dédaigneux de grincheux. Quoi vous avez quelque chose contre ma tenue.

Non vraiment je ne resterais pas longtemps. Ma « mère » du genre parfaite femme, toujours aux fourneaux, typique à l’américaine, bien coiffé, bien habiller, trop gentille. – 900. Mon « père», lui, tente de faire l’intéressant en tentant de me souhaiter bienvenue en allemand avec un accent des plus exécrables. Mes parents parlaient allemand par fois. – 99999 pour le père. Ils m’énervent. Bien sur je ne leurs répond pas. Je fais mine de m’intéresser et déménagement en cours. Et finalement je tombe sur le p’tit frère. C’est plutôt drôle non. Je ne les avais jamais vue avant maintenant, seulement sur papier, pas de photo, et le tableau que je me faisais de la petite famille est plutôt identique à se que la vie me dévoile. Y’a que le frère qui est différent. En fait il est totalement le contraire. Je m’imaginais plutôt le gamin parfait, genre bien docile et gentil qui parait bien devant les étrangers et les invités de ses parents. Mais en fait, il est plutôt… a chié.

Bon côté physique, je dois dire je suis gâté. Genre décontracter +10, mais ses culottes tiennes toujours sur ça taille + 12. Un aire blazer et désintéresser des plus mignonne +80. Le corps svelte qui pourtant garde tout ça virilité +30, -2 parce que moi j’ai pas ça. Les cheveux claire et court qui donne seulement le gout d’y passer une main pour en sentir la douceur. + 15. Et les yeux …. LES YEUX…. Ho god….. +999999. Bon vous me direz. Il est où le problème. SI vous s’aviez comment je le hais, mais je le hais!

Je pousse un soupire et me dirige vers se qui seras plus tard ma chambre, guider par mon « frère ». Lorsque je suis rentré, c’était que quatre mur. Environ huit fois plus grande que le dernier placard que j’ai habité. Je m’approche de la fenêtre et observe le vue d’ensemble. J’esquisse un petit sourire en voyant la voisine d’en face se cacher derrière ses rideaux en train d’espionner se prenant maintenant pour l’agent 007. C’est mon frère qui ma sortie de ma « belle » contemplation.

-Oye Dobe.

Tien du japonais … j’aime bien le japonais… mais pas lui. Je reste face à la fenêtre lorsque je sens deux mains sur mes hanches. Je confirme mes dire je ne m’entendrais jamais, ho grand jamais avec lui. Ce garçon est dérangé. Dès le début je l’ai su. Disons qu’il n’à rien fait pour le cacher. Plutôt franc le mec. Se ne sont pas ses mains qui mon déranger c’est se qu’il à dis au creux de mon oreille. Vous savez, ce mec, je crois qu’il ne veut pas de moi dans sa famille. Non, je rectifie, il ne veut définitivement pas de moi ici. Mais vous savez, je ne veux définitivement pas d’eux. Dans pas long, je resterais dormir dans la rue. Après, ils vont s’énerver et ils vont finir par me laisser. M’abandonner. M’oublier. Et vivre leur vie.


-T’inquiête je reste pas longtemps. ai-je répondu distraitement le regard dans le vide.

Il est partie. Ma chambre à été rapidement meublé. Lit double c’est la première fois. Mais je vois que ça dois pas être grand-chose pour eux, vue les lit Queen de mon frère qui est passé devant ma porte y’a peux de temps. La seul chose que j’ai en commun avec se dégénérer, c’est la musique. Un violon. Comme mon jumeau… Je le déteste définitivement.

[Chambre de math]

C’est le jour « J ». Le jour où mon frère arrive. Eh non, plus jamais je ne serai enfant unique. Je devrai désormais partager ce que j’ai avec lui. Je n’ai pas envie de changer mes habitudes à cause de lui. Déjà, qu’on a déménagé dans un nouveau quartier. Bon c’était cela ou je partageais ma chambre avec cet inconnu. Au moins, je vais avoir encore un lieu où il ne pourra pas venir m’embêter quand il veut. Car, je pourrai le faire sortir sans problème en lui expliquant que c’est ma chambre et qu’il n’a pas de place dans mon antre. Le seul point positif dans la chose, c’est qu’au moins c’est un gars. Si mes parents avaient eu le malheur de choisir une fille, je suis sûre que ça serait dramatique. Toutes celles que j’ai côtoyées ne m’ont pas apporté de bien. Au contraire, ça n’a que pourri mon existence. Il fallait toujours que je sois comme-ci comme-ça pour elles. Bon dieu, c’est pire que mes parents réunis quand elles agissaient de la sorte.

Je me suis installé sur le divan dans le salon et j’observe par la fenêtre toutes les personnes qui passent. J’attend patiemment la venue de celui qui deviendra mon frère. Je ne suis pas emballé toutefois, je suis un peu nerveux à l’idée de le rencontrer. Ce que j’espère c’est qu’il ne viendra pas foutre le bordel dans notre demeure. Oh il y a une chose qui est sûre, c’est que je ne le laisserai pas entrer facilement dans notre vie. Peut-importe à quoi il ressemble et qui il est, il aura du chemin à faire avant que je lui fasse confiance. Juste au moment, où je pensais à son apparence, voilà que quelqu’un s’arrête devant la maison. Cette personne ne peut pas être mon…frère? Si? C’est que tout de lui ressemble à une…nana…Un peu comme tous ces japonais que j’ai l’habitude de voir en photo sur le net. C’est fou, il est aussi efféminé, pâle et bâti qu’eux. Il est même maquillé! Ah ça alors, c’est la dernière chose que je m’attendais à apercevoir comme nouveau membre de la famille.

En affichant mon air de désintéressement total, je vais à sa rencontre. Mes parents sont déjà en place et je les laisse l’accueillir et lui parler. Mon père tente même de l’impressionner en lui parlant en allemand. Après quelques minutes, ma mère me donne une petite tape sur l’épaule pour me signifier que c’est moi qui est en charge de l’amener à sa chambre. C’est bien pour leur faire plaisir et un peu pour clarifier les choses avec lui que je le fais sans rechigner. Une fois dans sa chambre, seul tous les deux, je ne me gêne pas de le traiter d’idiot en japonais. Chose que les parents ne seraient pas contents d’entendre.

- Hey dobe!

Aucune réaction de sa part, je me demande si c’est parce qu’il ne comprend pas ou si ça n’a tout simplement pas d’effet sur lui. En tout cas, pour le moment je ne peux pas vraiment le savoir. Au cas où mes parents retentiraient, je décide de le menacer subtilement. Je me poste donc derrière lui et le colle contre moi en lui empoignant les hanches.

- Sache que tu n’es pas le bienvenue ici. Lui ai-je chuchoté au creux de l’oreille.

Je recule tout en l’écoutant me répondre de ne pas m’inquiéter parce qu’il ne resterait pas longtemps. Je le quitte sans plus tarder le laissant seul dans sa chambre. Je me dirige satisfait dans le couloir et prend en passant mon violon pour ensuite aller dans ma chambre.

[Chambre de Matthew]